Cultiver son potager est une activité qui demeure un succès parmi les français, qu’ils soient ruraux depuis plusieurs génération ou les fameux néo-ruraux, qui font le choix de quitter la ville pour s’installer à la campagne. Il y a plusieurs façons d’aborder la culture de ses plantes destinées à la consommation, avec parfois des visions radicalement différentes. Prenons un exemple parlant : installer un potager dans des jardins familiaux. Il s’agit de disposer d’un carré de terrain pour cultiver ce que l’on souhaite, tant que l’on est en accord avec le règlement intérieur. D’autres parcelles appartenant à d’autres personnes sont attenantes, chacun ayant sa propre vision du jardinage. En faisant un tour dans ces jardins familiaux, on peut remarquer que les (mauvaises) habitudes ont la vie dure, avec l’utilisation irraisonnée des produits phytosanitaires, arracher des platebandes tout ce qui dépasse en dehors de nos plantations et ainsi de suite. Dès qu’un jardinier en herbe arrive avec sa permaculture, ses pratiques naturelles et saines tout en ayant un bon rendement, cela peut faire grincer des dents. Nous allons voir justement pourquoi et comment changer les mentalités.
Revenir à des pratiques ancestrales éprouvées
L’esprit même de la permaculture, c’est de tirer les enseignements de l’observation de la nature elle-même. Le tout est de pouvoir entamer une démarche écologique et durable, afin d’opter pour des méthodes non dégradantes pour la qualité du sol, pour le cultiver sans l’épuiser. Cela peut relever du bon sens et pourtant, nous sommes encore loin d’une généralisation de cette philosophie. C’était cependant celle de nos ancêtres, qui produisaient des fruits et légumes savoureux, sains et riches en vitamines, en quantité suffisante. Les variétés cultivées étaient également plus nombreuses que de nos jours, surtout si l’on se contente de semer des graines achetées en grande surface ou en jardinerie.
Chez Farmi, ils ont décidé de promouvoir la diversité génétique des plantations de potager et de diffuser leurs graines partout. Il s’agit d’une plateforme de vente de semences en ligne, qui peut nous faire bénéficier en outre de conseillers aptes à nous guider dans nos choix, en fonction de nos envies et de l’environnement dans lequel le jardinage se fait.
Pour se rendre compte de l’appauvrissement de nos cultures, notamment au niveau industriel, il faut savoir que les agriculteurs n’ont même pas le droit de reprendre leurs propres semences. Cette situation incroyable s’explique en partie par le besoin de standardisation des produits destinés à la consommation. Bien peu de grandes surfaces promeuvent les fameux légumes moches dont personne ne veut, car ils ne sont pas calibrés comme dans l’imaginaire collectif de notre société de consommation de masse. Il s’agit alors pour nous, acheteurs, de faire évoluer les mentalités. Fort heureusement, de plus en plus d’agriculteurs se rendent compte que nous ne pouvons continuer raisonnablement à pratiquer l’agriculture intensive, qui épuise à la fois le sol et appauvrit ce que nous avons dans nos assiettes.
Pour finir, un argument choc pour se convaincre définitivement de passer à la permaculture et autres pratiques saines de culture : il faut manger plusieurs pommes d’aujourd’hui pour recevoir les mêmes bienfaits en vitamines et nutriments qu’une pomme d’autrefois.